Je commence, monsieur le député, par saluer votre engagement, ainsi que celui de tous les élus lorrains, en faveur de Pont-à-Mousson, importante filiale de Saint-Gobain.
Vous connaissez la situation mieux que personne : depuis la crise de 2008, les commandes de canalisations à l'entreprise Pont-à-Mousson se sont effondrées – divisées par deux. Des concurrents chinois et indiens ont émergé, et ont fait perdre à Pont-à-Mousson de nombreuses parts de marché, notamment dans le Golfe.
Mais Pont-à-Mousson, c'est aussi une entreprise et des salariés qui détiennent un savoir-faire exceptionnel en matière de canalisations, de joints d'étanchéité, d'étanchéité intérieure… Leurs technologies sont hors pair, et sans doute parmi les meilleures au monde. Cela justifie que nous nous mobilisions, tous, pour garantir la pérennité du site industriel de Pont-à-Mousson. C'est ma priorité absolue.
Saint-Gobain ne peut pas y arriver seul : il a besoin de partenaires, et nous allons étudier toutes les options possibles. Une proposition de partenariat avec un industriel chinois doit être examinée, de même que l'investissement possible d'un fonds américain, et il peut y avoir d'autres possibilités encore.
Je vous propose donc de venir en discuter, avec tous les élus concernés, au ministère de l'économie et des finances. Je verrai le président de Saint-Gobain dès la semaine prochaine pour faire le point avec lui sur la situation du groupe en général et de Pont-à-Mousson en particulier.
Vous connaissez ma philosophie lorsque des sites industriels sont menacés : se battre, se battre sans cesse, se battre jusqu'au bout, garantir la pérennité du site et soutenir les salariés.