En effet, la crise que nous vivons n'est pas une crise nationale, c'est une crise mondiale. Elle prend des formes différentes mais elle tire partout ses racines de l'épuisement du modèle de développement occidental que nous avons mondialisé après la chute de l'empire soviétique.
Pour sortir de la crise, il nous faudra donc plus que quelques mesures techniques : il nous faudra penser un modèle nouveau, un modèle qui ne renonce ni au progrès, ni au capitalisme, ni à l'échange avec les autres nations du monde mais qui intègre davantage la fraternité, l'humain et la responsabilité vis-à-vis de la planète.