Ils ne veulent plus non plus d'incantations : que dire, en effet, mesdames et messieurs les députés, d'une prétendue programmation pluriannuelle de l'énergie arrêtée en 2015, censée réduire à 50 % la part du nucléaire dix ans plus tard, et qui ne prévoyait aucune fermeture de centrale, excepté celle de Fessenheim, et encore dans les conditions que l'on connaît ? Que dire, en matière d'énergies renouvelables, du décalage entre les annonces et les réalisations dans plusieurs filières ? De notre côté, nous avons inscrit dans la loi la fin des permis d'exploration d'hydrocarbures. Nous avons renégocié l'ensemble des contrats d'éoliennes offshore pour faire baisser très significativement le prix de rachat de cette électricité verte, et nous organisons la fermeture des centrales à charbon d'ici à 2022.