La mondialisation est pourtant là, avec ses opportunités et ses menaces, et nous ne protégerons pas les Français en érigeant des frontières intérieures ou en leur proposant le grand rétrécissement. La France n'a pas besoin d'avoir peur. Elle a besoin de faire entendre sa voix pour une Europe qui libère et qui protège. C'est l'affaire des prochaines échéances électorales, et je suis heureux que nous puissions collectivement – pas simplement dans le monde politique – nous exprimer et défendre, à cette occasion, notre vision, nos valeurs, nos choix pour essayer d'organiser le désordre du monde.