Nous ne pensions pas en toute franchise que la présidence de la République pouvait tomber si bas.
Les Français ont également tous bien compris qu'un proche collaborateur de M. Macron a bénéficié de cette proximité pour s'arroger des droits exorbitants dans l'organisation de la sécurité de la présidence, et peut-être davantage, à voir les liens que M. Benalla a pu entretenir avec certains oligarques russes. Au regard de la gravité de cette affaire nous avons tous été abasourdis, monsieur le Premier ministre, par vos attaques contre le Sénat, lequel n'a eu qu'un tort : transmettre à la justice les dossiers de proches du Président qui se sont rendus coupables de parjure pour protéger ce fameux M. Benalla.