Ce pouvoir paie également très cher une verticalité qui ne repose sur aucune fondation solide. Il paie sa volonté d'exclure tous les corps intermédiaires et les élus. Or, il est urgent d'écouter les élus de France. Les élus nationaux, d'abord, les parlementaires qui, avec cette présidence, sont devenus des élus de seconde zone : ils seraient trop nombreux, trop payés, incompétents ! Pour toutes celles et tous ceux qui aiment l'Assemblée nationale, qui pensent qu'elle joue un rôle majeur dans l'équilibre des pouvoirs, qui pensent que l'antiparlementarisme est un fléau et que le Président de la République devrait être à nos côtés pour défendre cette institution, pour tous ceux-là, il est temps de relever la tête !