Depuis deux ans, vous avez mené une politique dans laquelle la France des territoires ne s'est pas retrouvée. Pire, elle s'est sentie oubliée et très souvent humiliée, monsieur le Premier ministre. Tous les Français ne vivent pas et n'aspirent pas à vivre dans de grandes métropoles. Ceux qui vivent hors des grandes métropoles demandent une chose simple à laquelle ils ont droit parce qu'ils ne sont pas des Français de seconde zone : une égalité de traitement dans l'accès aux services publics. Ce doit être une grande priorité nationale si nous ne voulons pas que l'harmonie du pays, son équilibre, sa cohésion patiemment bâtie par les générations passées, s'évanouissent.
C'est maintenant que cela se joue ; après, il sera sans doute trop tard. Cela signifie qu'il faut réinvestir dans des services publics de proximité. Il faut créer un bouclier territorial avec des élus de proximité auxquels on donne les moyens d'agir.