Le consentement à l'impôt ne peut qu'être abîmé par notre modèle imparfait où les dépenses publiques atteignent 55 % du produit intérieur brut et les prélèvements obligatoires 48 % de ce même PIB, ce qui n'empêche pas notre dette d'atteindre les 2 300 milliards. Cette dette, c'est l'impôt que paieront nos enfants, auquel s'ajouteront les frais d'un climat déréglé, par notre faute. Comme l'a rappelé Lise Magnier, il faut redéfinir notre système fiscal dans son ensemble, le moderniser, garantir aux Français une juste répartition mais aussi la stabilité. C'est bien là, sans doute, que les gouvernements successifs ont le plus péché.