C'est un peu cela que j'ai entendu dans votre discours, quand vous avez opposé les moyens des métropoles à ceux des zones périphériques. Qu'allez-vous faire : supprimer les crédits dédiés aux transports en communs en Île-de-France, qui sont dans un état catastrophique, ou à ce qu'il reste du logement social, pour les redistribuer vers des zones périphériques ? Non, la solution n'est pas de déshabiller ceux qui souffrent pour en habiller d'autres qui souffriraient un peu plus : c'est de mieux partager les richesses produites pour les utiliser là où c'est nécessaire, à commencer par la transition écologique, car la seule dette vitale est la dette environnementale que nous léguerons aux générations à venir.