Les CEE ne sont pas une « imposition de toute nature » au sens de l'article 34 de la Constitution. Ils n'ont pas non plus le caractère d'une redevance pour service rendu. Ils correspondent à une obligation législative et réglementaire ad hoc. Le dispositif est piloté par la DGEC, qui pourra vous apporter des précisions sur son mécanisme et son fonctionnement. Il a toutefois eu des conséquences en matière de fiscalité.
La vente d'un certificat d'économies d'énergie est assimilable à une prestation de service entre deux opérateurs économiques. À ce titre, conformément au droit européen, elle est donc assujettie à la TVA. Généralement, la personne qui achète le certificat, c'est-à-dire la prestation de service, est elle-même assujettie à la TVA pour l'ensemble des ventes qu'elle effectue. Elle peut donc déduire cette TVA.
Excepté les cas résiduels dans lesquels une entreprise soumise à une obligation d'achat de quotas ne serait pas soumise à la TVA - par exemple, parce qu'il s'agirait d'une banque, d'une assurance, ou dans le cadre du régime de franchise en base de TVA - la TVA sur les CEE n'est pas une charge, mais un élément de trésorerie qui participe au fonctionnement de la TVA.