Intervention de Matthieu Deconinck

Réunion du mardi 26 mars 2019 à 17h15
Commission d'enquête sur l'impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, sur la transparence des financements et sur l'acceptabilité sociale des politiques de transition énergétique

Matthieu Deconinck, chef du bureau D2 aè la direction de la législation fiscale (DLF) :

Prenons le B7, le gazole traditionnel. Il peut contenir jusqu'à 7 % d'énergie renouvelable, ce qui signifie, dans la pratique, que l'on ne peut savoir quel est le taux réel d'énergie renouvelable du B7 à la pompe. Ce taux se situe entre 7 % et 0 %. La TICPE ne sait pas faire la différence entre les différents types de B7. Son taux est identique pour celui qui contient 7 % d'énergie renouvelable et celui qui en contient 0 %.

Tous les ans, les opérateurs pétroliers comptabilisent le total d'énergie renouvelable dans leurs biocarburants. Ils sont taxés sur la différence entre un taux de 8 % et le taux d'énergie renouvelable dans l'ensemble des énergies fossiles mises sur le marché.

En flux tendu, tous les B7 sont donc traités de la même manière au regard de la TICPE, mais l'opérateur pétrolier calcule annuellement combien d'énergie renouvelable il a mise sur le marché. Selon les cas, cela peut être 7 % dans le B7, 100 % dans le B100 ou 5 % dans l'essence E10. Après comptabilisation globale, si le montant est inférieur à 8 %, s'il s'élève par exemple à 7,5 %, l'opérateur est taxé sur 0,5 %.

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