Il y a quatre semaines, le 21 mars, nous organisions à l'hôtel de Lassay un colloque transpartisan rassemblant 250 entrepreneurs. Alors qu'Olivia Grégoire et moi-même étions à la manoeuvre, M. le ministre nous a fait l'honneur de conclure cet événement, en remerciant les entrepreneurs de France.
Aujourd'hui, la France va plutôt bien – les organismes internationaux et l'Institut national de la statistique et des études économiques, l'INSEE, le disent. C'est en partie grâce à nous, qui avons voté des mesures audacieuses et courageuses. Mais c'est avant tout, ne l'oublions pas, grâce aux entrepreneurs, aux chefs d'entreprise et aux salariés qui, aujourd'hui, créent de la valeur, de la richesse et de l'emploi dans notre pays.
Samedi dernier, je me trouvais à Marseille avec notre collègue Saïd Ahamada et sa suppléante Rachida Tir. Nous avons rencontré des entreprises qui font vivre le véritable poumon économique de la ville, son port, le plus grand de France. J'ai aussi rencontré des associations qui se battent, sur le terrain, contre la pollution engendrée par ce poumon économique. Les particules fines s'accumulent dans les quartiers défavorisés de la ville et s'infiltrent dans les poumons de leurs habitants. Je me suis aussi rendu dans les quartiers nord, dans la cité de La Savine, où le taux de chômage est de 70 % alors que les chefs d'entreprise des bâtiments de croisière et des arsenaux de Marseille venaient de me faire part de leur difficulté à recruter des chaudronniers.