Des voix se sont élevées : « Pour la justice, pour les hôpitaux, pour l'éducation, il faut serrer les budgets, surveiller les déficits, mais pour vos caprices, c'est crédit illimité. » À ces tristes sires, vous avez répondu : « C'est le prix de la démocratie. » Alors, que vient dire cette démocratie ? Je répète : « renationaliser les services essentiels et les infrastructures publiques ».
Le Premier ministre a fait des salamalecs lundi au Grand Palais, mardi à la tribune de notre assemblée, et hier, mercredi, au Sénat, pour nous expliquer combien les Français s'étaient mobilisés, combien ils avaient fait preuve d'écoute, de maturité et de sagesse.