Alors que nos territoires souffrent d'une politique qui a conduit, depuis de nombreuses années, à limiter le nombre de médecins par l'instauration d'un numerus clausus, nous sommes nombreux sur ces bancs à saluer la décision du Gouvernement d'y mettre fin. Cela permettra, je l'espère, de mettre un terme à l'injustice que subissent nombre de nos concitoyens, notamment dans ma circonscription : ne plus avoir de médecin traitant. Je tiens à rappeler qu'il y a 1 médecin généraliste pour 1 500 habitants dans l'Eure, alors que la moyenne nationale est d'1 pour 1 100 habitants.
Toutefois, la fin du numerus clausus ne sera pas synonyme de génération spontanée de médecins généralistes : il faudra attendre une dizaine d'années pour voir apparaître les résultats de notre politique.