Quelle est la caractéristique commune à ces trois pratiques collectives et amateurs ? Elles réunissent différentes générations, des gens d'origines variées, fédérés par l'amour de la musique et de ces pratiques. Hélas, je ne les vois pas dans le texte. On confie des responsabilités aux représentants de la profession, ce qui est très satisfaisant, mais on oublie une catégorie. Il faut rappeler qu'il n'y a pas d'étanchéité entre le monde professionnel et le monde amateur : ils peuvent travailler ensemble. Prenons le magnifique exemple du festival interceltique de Lorient, qui offre la possibilité de voir travailler de très grands professionnels, entourés de bagadoù composés de passionnés, certes éclairés, mais qui n'en demeurent pas moins des amateurs. Il convient de nouer un peu plus les fils entre amateurs et professionnels et – je suis certain que vous en êtes convaincu, monsieur le ministre – d'intégrer un peu plus les amateurs dans cette nouvelle institution. Il ne faudrait par leur donner le sentiment qu'on les exclue et qu'on réserve cette instance aux professionnels.