Dès lors que l'État sera majoritaire au sein du conseil d'administration, il est un peu étonnant de demander à celui-ci de donner un avis ou de formuler des propositions à lui-même ! L'objectif est que l'État – qui assumera ses responsabilités – nomme la meilleure personne pour présider aux destinées de l'EPIC, au sein du conseil d'administration comme dans ses relations avec les professionnels, dans le cadre du comité professionnel et au-delà. Bien entendu, l'État choisira – ou du moins tentera de choisir – la personne idoine.
Tâchons, lorsque nous rédigeons la loi, d'être le plus clair possible. L'effectif du conseil d'administration est limité. L'État y est majoritaire et nomme son président – comme cela se fait pour les EPIC – par décret, non pas, en l'occurrence, du ministre de la culture, mais du Premier ministre – même si, bien entendu, le ministre formulera des propositions.