À mon tour, je tiens à saluer la création de ce CNM, qui provoque l'enthousiasme de nombreux acteurs de la musique. Vous êtes bien placé pour le savoir, monsieur le rapporteur, vous qui travaillez avec eux depuis longtemps pour la mise en place de ce centre.
Cette création vient réparer un manque : la musique est le seul art à ne pas disposer d'un centre national. Elle permettra, nous n'en doutons pas, de donner un nouvel élan à la création musicale et de consolider la filière au moment où celle-ci renoue avec une croissance encore fragile. Comme nombre de mes collègues, je tiens à saluer votre travail et votre persévérance, monsieur le rapporteur.
Ma question porte sur la gouvernance du futur centre, et plus précisément sur les modalités d'intégration des structures existantes dans le CNM. C'est un sujet d'inquiétude pour certains acteurs du secteur. Nous savons que la préfiguratrice est au travail afin que le centre soit opérationnel le 1er janvier 2020. Pouvez-vous nous préciser comment vous avez abordé ce sujet, notamment l'article 5 qui a trait à la substitution du CNM aux institutions existantes oeuvrant dans le domaine de la musique que sont le CNV, le FCM et l'IRMA ?