Il existe aujourd'hui une certaine ébullition professionnelle visant à essayer de modifier le coefficient de conversion thermique, élément qui permet, pour un bâtiment neuf, de fixer la norme d'isolation de l'immeuble, et notamment des moyens de chauffage, obligatoire dans le cadre d'un permis de construire. Ces projets de modification des normes existantes auraient pour effet d'inciter à produire davantage de moyens de chauffage directement électriques dans les logements, par simple effet arithmétique, alors qu'en réalité cela n'intègre pas le coût de la pointe. Nous savons malheureusement, bien que la France ait la chance d'avoir une énergie très décarbonée grâce à la base nucléaire, qu'en période de pointe, il est impératif de faire appel à des moyens beaucoup plus émetteurs et polluants, notamment ceux situés en dehors de nos frontières. Ce raisonnement nous conduit à penser que l'équilibre trouvé dans le domaine des coefficients qui servent de base au régime de la construction en France sont bons et n'incitent pas inutilement à aller vers une situation telle que celle que nous avons connue dans les années 1980, avec les fameux radiateurs « grille-pain ». Nous vous transmettrons volontiers une note plus détaillée à ce sujet.