À vrai dire, j'ignore comment fonctionnent les concurrents dans ce domaine. Chez Engie, nous ne proposons cette solution à nos clients que si nous avons la certitude de pouvoir la délivrer dans les meilleures conditions. Lorsque nous avons pris connaissance des débats autour du coût de l'énergie et de la taxe carbone, nous nous sommes très rapidement mobilisés et avons repéré, chez des industriels français, notamment en Bretagne, des fournisseurs de très grande qualité, en capacité d'accélérer fortement leurs chaînes de production de chaudières. Nous avons ainsi anticipé la production en France de ces équipements pour nos clients.
Nous avons en outre essayé d'accompagner la croissance exceptionnelle d'activité que cette offre a occasionnée au sein du service clients par de nombreuses embauches, notamment par le biais de l'apprentissage.
Enfin, une file d'attente se crée, afin de réguler les interventions chez les clients. Mais nous ne rencontrons pas aujourd'hui de souci majeur pour délivrer ce service.
Notre difficulté tient au fait que, ayant pris le risque de récupérer à notre charge des subventions publiques de l'ANAH, nous sommes confrontés à un gros découvert de l'ANAH à notre égard, qui se réglera évidemment puisqu'il s'agit de droits ouverts, mais dont le traitement pose aujourd'hui un problème de trésorerie à l'ANAH.