Intervention de Pierre Mongin

Réunion du mardi 9 avril 2019 à 18h30
Commission d'enquête sur l'impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, sur la transparence des financements et sur l'acceptabilité sociale des politiques de transition énergétique

Pierre Mongin, directeur général adjoint et secrétaire général du groupe :

Il est très compliqué de répondre à cette question. Nous disposons en France d'un producteur national qui produit du courant nucléaire. Le coût de 42 euros a été calculé sur la base de nombreuses études économiques et était censé correspondre au coût de revient d'EDF. Si les coûts d'EDF ont augmenté, peut-être faudrait-il le réajuster. Je n'ai aucun avis sur cette question. Mais en réalité, puisque l'on se situe dans le cadre d'une production monopolistique d'électricité sur la base nucléaire et que l'on a tout intérêt, en tant que Français, à l'utiliser, il faut au fond saturer le marché avec le nucléaire en première instance. Cela constitue la base de consommation. Le prix doit correspondre au coût, augmenté des marges nécessaires à EDF pour couvrir ses risques. J'ignore s'il doit être de 50 ou 60 euros. Le principe est qu'il ne doit pas y avoir de limitation à la saturation de la vente en gros au marché de cette production qui est, d'une certaine manière, un bien de la nation. Ensuite, si l'on parvenait à monter à 60 euros, les courbes se croiseraient dans un délai relativement bref, car on se situerait alors dans la limite basse du « bandeau » défini par M. Carenco. Est-ce le bon chiffre ? Je suis bien incapable de le dire.

Nous constatons pour notre part que ces courbes commencent à se croiser dans le cadre du contrat pour différence, sur le solaire.

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