Je connais bien la problématique des territoires agricoles isolés et pense qu'il existe en effet des zones où l'on ne parviendra pas à récolter la matière et à la transporter jusqu'au point d'injection sans des coûts prohibitifs. Il est donc vraisemblable qu'un deuxième modèle se développe, qui n'est pas celui d'Engie : il consistera à s'organiser de manière collective, car le coût des investissements initiaux est élevé, sans aller jusqu'au point de raccordement éventuel, pour développer des méthaniseurs disséminés, dont l'efficacité ne sera toutefois pas forcément formidable. Il faut toutefois éviter l'individuel absolu, dont les coûts seront exorbitants, ce qui risquera fort de créer de la déception chez les agriculteurs qui vont s'endetter pour installer des systèmes qu'ils ne parviendront pas à rentabiliser. Il faut à tout prix éviter que les agriculteurs ne s'engagent dans des voies trop périlleuses.
Concernant les CEE, je suis malheureusement incapable de vous donner leur pourcentage exact en termes de répercussion sur les tarifs. Je vous transmettrai toutefois l'information dès demain si vous le souhaitez. Il me semble que cela se situe autour de 2 %.