L'amendement no 303 vise à limiter la mise en place d'une instance fusionnée aux seules entreprises de moins de 300 salariés, au motif qu'au sein des grandes entreprises, la fusion des instances risquerait d'accélérer les procédures de licenciement collectif. Peut-être y a-t-il un léger problème de compréhension ; je ne saisis pas cet argument. Les IRP peuvent d'ores et déjà être regroupées au sein de la délégation unique du personnel, dans les entreprises de moins de 300 salariés, sans que cela porte atteinte aux procédures de licenciement collectif. Il n'existe aucune mécanique qui favoriserait les uns par rapport aux autres.
Enfin, l'amendement no 392 , qui vise à maintenir l'existence d'un CHSCT autonome dans les entreprises de moins de cinquante salariés, est contraire à l'objectif de simplification des instances recherché par le projet de loi.