Nous savons tous comment cela se passe : les services et les représentants de l'État se mettent d'accord avant la réunion puis parlent d'une seule voix, tout en suivant le directeur général de l'agence, lui-même nommé par le Gouvernement. La seule voix dissonante est souvent celle de Bercy, qui explique qu'on ne peut rien faire et que les projets ne doivent pas être financés car ils coûtent trop cher…
Si les élus ne sont pas organisés comme l'État, nous savons tous très bien comment cela va se passer : l'État va décider des projets, les élus essaieront parfois de faire valoir leur point de vue, mais si l'État n'est pas d'accord, il l'emportera toujours. Vous aviez une chance historique d'agir différemment de « l'ancien monde », en créant une agence où, pour une fois, la parole des élus aurait été au même niveau que celle de l'État sur des projets qui les concernent et qu'ils portent. C'est dommage. C'est pourquoi nous avons déposé l'amendement CD134.