Les travailleurs sociaux décrivent le secteur de la protection de l'enfance comme un secteur sous haute tension, dont le manque de moyens ne leur permet plus de mener à bien leurs missions. Le métier est dur, trop peu valorisé et en sous-effectifs.
Par ailleurs, faute de place, il faut parfois plusieurs mois pour appliquer une décision de justice visant à retirer un mineur en danger à ses parents. Le manque de familles d'accueil, la difficulté à renouveler le vivier, le manque de moyens qui leur sont alloués sont des obstacles importants. Au travers de vos différents rapports, avez-vous pu analyser les raisons des difficultés à recruter des assistants familiaux ?
Vous avez évoqué la problématique de l'éducation des enfants. Nous avons reçu, la semaine dernière, des jeunes qui sont passés par l'ASE, et il a été question de l'autorité parentale, notamment du fait que celle-ci perdure dans un certain nombre de situations, au mépris même des décisions de justice visant à les protéger.