Vous avez dit qu'il était indispensable de rassurer les agriculteurs et de communiquer en direction de la population. Pour ma part, je tiens à vous livrer mon témoignage. Dans le cadre du grand débat, j'ai organisé dans mon territoire treize séquences, dont une en présence de M. le ministre d'État François de Rugy. Lors de ces débats, la question du glyphosate est souvent revenue. Des échanges ont eu lieu entre des agriculteurs qui n'utilisent pas ce produit et ceux qui l'utilisent, notamment l'agriculture de conservation. L'une des vertus du grand débat, c'est d'avoir permis à des gens de se rencontrer et de discuter. Il m'a semblé, sans vouloir rendre les choses idylliques, qu'il y avait eu des convergences en ce qui concerne la compréhension des situations, ce qui est rassurant. C'est un peu aussi ce qui se passe ici, puisque l'on essaie de comprendre les différents points de vue et de converger vers le même objectif qui est d'avoir une agriculture ayant le moins d'impacts sans pour autant la mettre en difficulté.