Bien sûr ! C'est dans le cadre de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Au niveau européen, nous avons des agences qui guident l'élaboration des politiques publiques. C'est aussi pour cela d'ailleurs que l'ANSES est très impliquée au niveau européen. Nous voulons continuer à avoir voix au chapitre.
Notre priorité, c'est de favoriser les alternatives non chimiques. Il ne faut pas qu'une substance en chasse une autre. Mais il ne faut pas être naïf : on aura encore besoin, à terme, de certains produits phytosanitaires. Toutefois, il faut réduire drastiquement la quantité utilisée. C'est d'ailleurs l'objectif très ambitieux du plan « Ecophyto » qui prévoit leur réduction de moitié d'ici à 2025 et de 20 % à 25 % d'ici à 2020, afin d'accélérer les changements de pratiques, de comportements et d'habitudes en matière agricole.