J'aurai appris un mot aujourd'hui : « wateringue ». Sans doute un mot flamand francisé ? Je ne sais pas quel est le potentiel d'exploitation des wateringues, mais nous allons examiner la question.
Quant à l'impact du changement climatique, devant entraîner une plus grande variabilité de la pluviométrie et du débit de nos différents cours d'eau, il posera un problème de gestion de l'ensemble des usages de l'eau, non seulement pour la production d'électricité, mais aussi pour l'approvisionnement en eau potable, l'irrigation et l'utilisation de l'eau pour le tourisme. Il engendrera surtout un besoin supplémentaire en capacité de stockage. Plus on aura de contraintes sur l'utilisation de l'eau, plus grande sera la nécessité de stocker l'eau et, partant, de disposer de barrages de bonne capacité.
En Nouvelle Aquitaine, la région a mené, sous la direction du climatologue bien connu Hervé Le Treut, des études visant à mesurer l'impact à moyen terme, à l'horizon 2050, du changement climatique. Je pense qu'il serait extrêmement utile que chacune des régions françaises mène le même travail. Car cela permet de bien identifier tous les impacts liés à l'approvisionnement en eau, notamment. Mais l'agriculture va aussi être impactée : il faudra peut-être des cultures qui demandent moins d'eau pour l'irrigation. La forêt sera aussi concernée.
Des prévisions sur le changement climatique, je retiens la nécessité d'avoir un bon stockage et, sur cette base, une gestion des différents usages et une hiérarchisation entre eux qui sera peut-être différente de celle qui existe aujourd'hui.