Je voudrais appeler votre attention sur le cas d'Émeline Broequevielle, salariée de La Poste, victime d'un AVC sur son lieu de travail, à Villeneuve-d'Ascq, dans ma circonscription, près de Lille. C'est un syndicaliste, membre du CHSCT, qui a pris la responsabilité d'alerter la direction et d'appeler les pompiers puisque la direction n'a pas voulu le faire. Heureusement, les secours sont arrivés juste à temps, mais la victime souffre encore des séquelles de son AVC, dont elle se remet progressivement. Ce syndicaliste est à ce jour mis à pied et poursuivi par La Poste – j'espère que vous aurez à coeur d'intervenir, puisque cette thématique a l'air de vous intéresser.
Au-delà de ce cas particulier, on se demande comment l'instance qui naîtrait de la fusion du CHSCT avec les autres instances représentatives pourrait tenir un ordre du jour déjà bien chargé au seul niveau du CHSCT – une journée complète n'y suffit pas toujours. Peut-être nous annoncerez-vous que, demain, l'instance fusionnée siégera trois ou quatre jours, mais je n'y crois guère : l'ordre du jour et le débat seront abrégés. Au final, vous imposez à tous les délégués syndicaux du pays ce que nous subissons déjà ici : une procédure accélérée.