Vous engagez-vous, monsieur le ministre d'État, à défendre auprès des instances européennes un droit à réparation pour nos pêcheurs ?
À l'écoute de mon propos, vous avez compris aisément que le groupe UDI, Agir et indépendants soutiendra cette proposition de loi. Nous espérons qu'elle sera adoptée à l'unanimité ce soir dans l'hémicycle, comme elle l'a été la semaine dernière en commission des affaires économiques.
Il y a quelques jours, l'ONU a adopté un rapport d'experts alarmant sur la biodiversité, dont l'état est très critique. Si nous n'agissons pas, une espèce sur huit, animale ou végétale, risque de disparaître à brève échéance. Les actes peuvent commencer dès ce soir par l'adoption de cette proposition de loi.
Voter ce texte, c'est aussi envoyer un message fort à nos collègues européens, à l'image de celui qui nous avait réunis en janvier 2018. Une tribune contre la pratique de la pêche électrique, résultant là encore d'une initiative commune, cher Erwan, avait alors été signée par 249 d'entre nous, tous bords politiques confondus. Cela prouve que, lorsque la cause est juste, nous savons nous rassembler.