On ne peut en définitive pas toujours penser au pire.
Je le disais : nous avons abordé ce débat en étant dubitatifs, même si nous avions confiance en vous.
Vous êtes ministre de la culture : ce n'est pas rien. Il s'agit sans doute du plus grand chantier que vous aurez, monsieur le ministre, à traiter au cours de votre séjour rue de Valois.
Cette confiance s'est aujourd'hui muée en défiance : je vous le dis franchement, car je suis déçue pour tous ceux qui attendaient d'être rassurés à propos de ce qui va se passer.
En fait, nous serons plutôt inquiets que rassurés : notre abstention, qui était interrogative, est devenue une abstention inquiète.
S'agissant de l'établissement public, que je n'ai pas cité tout à l'heure, nous pensions, je le répète, que c'était acquis. Or nous apprenons que ce n'est pas sûr, et qu'en outre c'est peut-être un EPIC qui sera choisi.
Nous ressortons de ce débat avec plus de questions que de réponses : vous comprendrez donc bien que nous nous abstiendrons, mais que nous nous abstiendrons avec inquiétude.
C'est donc donc une abstention inquiète, monsieur le ministre, qui sera, aujourd'hui, notre position.