Le dispositif d'accueil familial est encore aujourd'hui peu connu, malgré sa grande utilité dans la prise en charge des personnes dépendantes. Il permet à une personne âgée ou handicapée ne pouvant assumer seule ses besoins au quotidien de séjourner au domicile d'un accueillant familial en échange d'une rémunération. Les accueillants familiaux sont une solution intermédiaire entre le domicile et l'établissement. Souffrant d'un manque de valorisation, ce dispositif reste marginal. Ainsi, moins de 10 000 accueillants familiaux étaient agréés en 2015. Les accueillants ne bénéficient pas de l'assurance chômage ni des aides d'accès à l'emploi, et ne sont pas toujours salariés.
Pour rendre ce dispositif plus attractif, vous préconisez, monsieur Libault, que l'accueil familial soit adossé à des structures médico-sociales. Pourriez-vous préciser l'effet que vous en escomptez sur l'attractivité de la profession ? Seriez-vous favorable à un rapprochement du régime des accueillants familiaux avec celui des assistants familiaux, ces derniers bénéficiant par exemple d'une convention collective apportant un cadre juridique clair à leur activité ?