Nécessité fait loi, a-t-on coutume de dire. Cet adage nous vaut aujourd'hui cet excellent rapport, monsieur Libault, dont je vous remercie.
« La vieillesse bien comprise est l'âge de l'espérance » écrivait Victor Hugo. Pour la grande majorité de nos aînés, l'espérance est de bien vieillir chez soi. Je ne reviendrai pas sur la valorisation des métiers du grand âge, qui a déjà été largement évoquée.
Mon propos se concentrera sur la prévention. Chez les personnes âgées, les chutes sont souvent une porte d'entrée vers la dépendance. Elles donnent lieu à des hospitalisations qui, si elles s'allongent, accroissent cette même dépendance. Certains pays proposent des démarches de prévention intéressantes en la matière. Aux Pays-Bas par exemple, des associations apprennent aux aînés à amortir les chutes. Comment pourrions-nous valoriser le rôle des associations dans la prévention de la dépendance – à l'égard des chutes notamment – et du repli sur soi lié au grand âge ?
Par ailleurs, pourriez-vous préciser les rôles respectifs et complémentaires de la CNSA et des départements en vue d'une réelle solidarité nationale ?