Agir pour l'autonomie et mieux prendre soin de nos aînés sont des priorités. Il est indispensable de placer l'autonomie de la personne âgée au coeur de la stratégie, en renforçant la prévention. Ceci passe obligatoirement par une culture commune de la prévention, avec des formations adaptées pour que la prévention devienne un réflexe. Doivent s'y ajouter une revalorisation des métiers – notamment des services d'accompagnement, de l'aide à domicile et des aides-soignants –, une meilleure coordination des acteurs, la définition d'un vrai statut des aidants familiaux et le soutien de ces derniers.
De nombre services peinent à recruter du fait de statuts et de rémunérations peu attractifs. Comment comptez-vous redonner de l'attractivité aux métiers du grand âge, à domicile comme en établissement ?
Mon département, la Saône-et-Loire, a émis le souhait que le conseil départemental puisse être, à titre expérimental, l'interlocuteur de gestion unique pour l'ensemble de l'offre médico-sociale, à domicile comme en établissement, et que l'ARS soit recentrée sur ses missions de contrôle, dans un souci de pilotage plus efficient. Je constate que ce n'est pas le scénario qui est privilégié dans ce rapport. Pourriez-vous préciser les raisons de ce choix ?