Cher collègue Marleix, comme Laurence Vichnievsky, j'ai été assez surpris par le dépôt d'une motion de rejet préalable qui ne reflète pas les réflexions que nous avons pu échanger en commission ou ailleurs, ni les avancées auxquelles nous sommes parvenus au cours de l'examen du texte en commission et que vous avez soulignées vous-même, en particulier en ce qui concerne le développement dans tout le pays d'une culture de la déontologie.
Sans doute cette motion vous permet-elle de nous présenter à nouveau la vision du parti Les Républicains de l'évolution de la fonction publique, vision avec laquelle nous sommes en profond désaccord, une vision libérale par laquelle, d'une certaine manière, vous assumez le fait de vouloir la fin du statut de la fonction publique avec la suppression de centaines de milliers de postes de fonctionnaires, l'augmentation drastique du temps de travail pour le porter à 39 heures hebdomadaires.
Vous ne semblez prendre en compte ni les attentes des agents de la fonction publique, qu'ils soient titulaires ou contractuels, ni celles des employeurs. Vous passez sur toutes les avancées que permet le texte et qui sont attendues sur le terrain et que nous, nous entendons quand nous échangeons avec les agents, qu'il s'agisse du dialogue social, qui selon eux doit être davantage centré sur des questions stratégiques que sur des questions individuelles, …