Si nous devons impulser des changements à l'échelon européen, nous sommes prêts à les défendre.
J'en viens aux outre-mer, madame Bareigts. La Réunion a besoin de mettre en valeur ses productions locales. Elle est confrontée à des produits de dégagement provenant de la métropole mais aussi de ses voisins – pour ce qui est du poulet notamment. Nous sommes présents aux côtés des outre-mer pour qu'ils valorisent au mieux leurs productions. Lorsque nous avons défendu les États généraux de l'alimentation, ce n'était pas uniquement pour la métropole, mais aussi pour ces territoires. La loi ne doit pas les oublier.
L'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires est un maillon essentiel de la chaîne de valeur. Il doit perdurer. Nous y recourons assez régulièrement lorsque nous établissons des contrats avec les transformateurs, pour mener à bien les discussions. Ceci est vrai toutes productions confondues, pour le lait mais aussi la viande. Il est vrai qu'en matière de viande, les négociations sont moins faciles. Les producteurs parviennent à trouver un accord au sein de l'interprofession, mais la difficulté provient des transformateurs et des GMS.