Pour les finances publiques, le coût de ces mesures est énorme. La suppression de l'ISF va coûter 3,2 milliards et l'instauration de la flat tax 1,9 milliard, soit le montant, dans cette même loi de finances, de la réduction de l'APL pour les plus modestes.
Les Français ne sont pas dupes. Selon les sondages d'opinion qui se succèdent en ce moment, 69 % d'entre eux sont opposés à la disparition de l'ISF comme à la flat tax. Ils sont conscients d'avoir un président des riches, un gouvernement des riches et désormais une majorité parlementaire des riches et de droite.