Les récentes fermetures de services publics, de classes ou de trésoreries, notamment en Corse ou dans d'autres territoires de montagne, prouvent que les dispositions de la loi montagne sur le maintien des services publics ont été appliquées a minima, voire pas du tout.
Pourtant, l'alinéa 13 de l'article 1er de la loi montagne dispose que l'action de l'État a notamment pour finalité de réévaluer le niveau des services publics et des services au public en montagne, et d'en assurer la pérennité, la qualité, l'accessibilité et la proximité en tenant compte des spécificités de ces territoires, notamment en matière d'organisation scolaire ou d'offre de soins et de transports.
C'est pourquoi il convient que l'ANCT, dans sa mission d'alerte et de veille, prête une attention particulière aux impacts territoriaux pour les territoires de montagne des décisions prises par les administrations et les opérateurs publics et privés, notamment à l'occasion des multiples réorganisations des services déconcentrés de l'État.