Je ne sais pas si nous réussirons à convaincre la rapporteure et le secrétaire d'État. Je ne sais même pas si nous parviendrons à obtenir des réponses à nos questions et à savoir d'où vient cette réforme. Je ferai donc cette intervention pour les Françaises et les Français qui nous regardent et pour les syndicalistes qui suivent le dossier.
Je veux souligner l'importance des commissions administratives paritaires. Nous l'avons dit, cette réforme va augmenter le contentieux. Pourquoi cela ? Parce que, quand on examine, en CAP, la totalité des décisions individuelles, si les syndicats soulèvent un cas problématique, on peut toujours le remplacer par quelqu'un qui, dans votre dispositif – en application du barème, des lignes de gestion etc. – , aurait un dossier ne présentant pas de difficulté ; au sortir de la CAP, on peut toujours lui expliquer que sa mutation aura peut-être lieu l'an suivant, mais que cette année, il y avait des cas particuliers à faire valoir et que, pour des raisons d'équité, c'est quelqu'un d'autre qui a obtenu sa mutation.