C'est un amendement auquel je suis très attaché. Bien sûr, je sais que je ne convaincrai pas mes collègues de gauche, mais ce n'est pas grave. J'ai réussi, et j'en suis heureux, à convaincre mes collègues de droite en commission, puisqu'ils viennent de reprendre cet amendement, et j'espère pouvoir faire évoluer le point de vue de mes collègues de la majorité sur cette question.
Nous sommes intimement convaincus que cette diversité, comme l'a dit M. le secrétaire d'État, permettra aux collectivités territoriales d'avoir des équipes de direction plus performantes pour mieux répondre aux enjeux actuels.
Pourquoi s'arrêter à 40 000 habitants ? La réponse sera sûrement apportée tout à l'heure. En France, il y a 200 communes de plus de 40 000 habitants. Les territoires ruraux qui comptent 30 000 habitants environ – je pense à Rodez, à Nevers, etc. – nous disent avoir besoin de ces équipes. En termes d'aménagement du territoire, d'équilibre territorial, il est indispensable d'aller au bout de cette réforme, d'avoir le courage de nos opinions. Si nous pensons vraiment que des équipes composées de profils diversifiés sont importantes pour les collectivités territoriales, ayons le courage d'aller jusqu'au bout et descendons à 10 000 habitants.