Intervention de Emmanuelle Ménard

Séance en hémicycle du vendredi 17 mai 2019 à 21h30
Transformation de la fonction publique — Après l'article 16 quater

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Comme vient de le dire M. Marleix, il s'agit bien de personnes qui se mettent au service de l'État. C'est un choix, qui suppose aussi celui de ne pas se mettre au service du privé.

Comment, par ailleurs, comparer le salaire d'un secrétaire de petite commune avec ceux de la haute fonction publique que j'ai évoqués dans mon amendement ? C'est cela qui est indécent et démagogique de votre part ! C'est inconcevable !

Être au service de l'État, c'est être au service de la France, ce qui implique, je le répète, un choix. Parmi les choix à faire, il y a celui du salaire, précisément parce que ce sont les impôts des Français qui paient les hauts fonctionnaires. Il doit donc y avoir là une idée, sinon de sacrifice, car le mot est peut-être un peu fort, au moins de renoncement à quelque chose.

En outre, derrière la haute fonction publique se trouve aussi la sacro-sainte garantie de l'emploi, qui n'existe pas dans le privé. Ce sont des choix. Celui du service de l'État a un prix, qui consiste peut-être à gagner moins que si l'on était parti faire carrière dans le privé.

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