Je soutiens totalement cet amendement, d'autant que, par des effets de frontières, des lignes transfrontalières ont été coupées. Je prends, à titre d'exemple, la ligne historique Paris-Bruxelles qui passait par ma circonscription. Depuis que le Thalys a été créé, la ligne s'arrête à Maubeuge dans le Nord de la France. La frontière passe, donc il n'y a plus de ligne. Parfois, ce sont nos partenaires européens, par exemple SNCB, qui nous demandent de revitaliser une ligne. Et, comme le président Woerth l'a dit, quand on regarde le coût carbone complet d'un projet, il est beaucoup plus intéressant d'utiliser du rail déjà existant et de le revitaliser que de développer une ligne de train à grande vitesse.
Par ailleurs, dans la stratégie mobilité ferroviaire complète, comme l'avait relevé la mission conduite par Jean-Cyril Spinetta, il nous manque ces trains un peu intermédiaires, de type Intercités, que nous pourrions peut-être faire monter en qualité peut-être d'ici à 2030, pour ressembler un peu aux ICE, un intermédiaire entre le TER et le TGV.
Je suis favorable à cet amendement CF76, sous réserve de l'adoption de mon sous-amendement CF178, purement rédactionnel.