Il est question, d'une part, de la formation initiale, dont découle un certain mode de financement, et, d'autre part, de la formation continue, financée par une cotisation, à un taux de 0,9 %.
Par cet amendement, le Gouvernement prétend promouvoir l'apprentissage. En le mettant en concurrence avec le financement de la formation continue, il risque de conduire certaines collectivités à arbitrer entre apprentissage et formation de ses agents, et donc à faire reculer l'apprentissage dans la fonction publique territoriale, car le droit à la formation n'est pas contournable.
Par cette mesure, soit vous n'atteindrez pas vos objectifs d'apprentissage dans la fonction publique territoriale, soit vous priverez jusqu'à 250 000 agents publics locaux de leur droit à la formation continue. Aussi, je voudrais m'assurer, madame la rapporteure et monsieur le secrétaire d'État, que vous avez bien pris la mesure de l'amendement que vous vous apprêtez à faire voter.
Jusqu'alors, du moins jusqu'à la dernière loi sur l'apprentissage, les régions finançaient ce volet. Le CNFPT peut signer une convention avec France compétences pour récupérer cet argent, qui lui était consacré. Sinon, on constatera un effet d'éviction.