Je serais pour ma part plutôt d'accord avec l'amendement de M. Poulliat parce qu'il existe des situations dans lesquelles des fonctionnaires n'arrivent pas à parler dans le cadre de leur travail du mal-être dont ils souffrent parce qu'ils n'ont pas autour d'eux un environnement professionnel qui le leur permet ; et forcément dans ces conditions, quand il y a mal-être, la situation se dégrade toujours, aboutissant inévitablement à un congé de maladie. Alors que s'ils savaient qu'ils peuvent obtenir un bilan de compétences, ils auraient vraisemblablement été plus ouverts à la discussion avec les personnes qui les entourent, leur hiérarchie mais également leurs collègues, et n'auraient très probablement pas eu recours à un congé de maladie.