L'article 26 symbolise et résume assez bien ce projet de loi. D'ailleurs, Mme Anthoine n'a pas manqué de rappeler, à juste titre, qu'il est assez largement inspiré par la politique qu'a pu mener François Fillon en son temps : je partage tout à fait son analyse sur ce point, et j'ai bien noté son adhésion enthousiaste au présent article.
Celui-ci contribue à faire du texte dans son ensemble une sorte de « loi travail » de la fonction publique. Ce texte témoigne en effet d'une volonté de réduire les perspectives de carrière des fonctionnaires, tout en les incitant autant que possible – non pas en maniant la carotte et le bâton, mais seulement la carotte – à quitter leur poste, s'ils en avaient l'idée en raison d'un malaise hélas trop fréquent chez eux.
Je m'étonne aussi que l'étude d'impact reste muette sur les conséquences financières du présent article pour les employeurs publics : c'est là, à mes yeux, un sujet de fond, dont l'exigence de transparence financière devrait nous appeler à débattre.