J'essaie d'imaginer des cas de figure possibles. Un collègue, tout à l'heure, s'est interrogé sur le coût de la mesure pour les collectivités et les administrations. Si on la compare à ce qui existe – démission ou indemnité de départ volontaire sans allocation de retour à l'emploi – , elle coûtera très cher ! Autrement dit, soit les administrations y renonceront, soit elles ne l'appliqueront qu'à certains agents, pour des cas particuliers. De fait, aujourd'hui, les parachutes dorés n'existent pas dans la fonction publique.
Reconstituons donc le schéma dans son ensemble. Vous nommez des amis à la tête d'administrations centrales, sur des postes en CDI ; puis le mandat arrive à son terme, et hop ! Rupture conventionnelle : l'intéressé s'en va en empochant son parachute doré, laissant derrière lui un trou dans la caisse pour les suivants. C'est cela ? Ou est-ce que je me trompe ?