Peut-être faudrait-il développer un peu, car ma question était assez précise. Je ne reviendrai pas pour la vingtième fois, monsieur le secrétaire d'État, sur les projets de décrets que nous aimerions obtenir, tout comme les partenaires sociaux, pour en savoir un peu plus sur le sort que vous entendez réserver aux uns et aux autres : il serait bon que nous les obtenions avant la fin de l'examen du texte, d'autant que cela fait pas moins de quinze mois que vous en discutez.
Mais je voudrais tout de même revenir sur le deuxième alinéa, qui dispose que « la convention de rupture définit les conditions de celle-ci, notamment le montant de l'indemnité spécifique de rupture conventionnelle, qui ne peut pas être inférieur à un montant fixé par décret ». Rien n'y dit que le montant de l'indemnité ne peut pas être supérieur au montant fixé par décret. Je répète donc ma question : le montant versé au titre de la rupture conventionnelle pourra-t-il, au-delà de l'allocation de retour à l'emploi, être supérieur à celui de l'indemnité de départ volontaire ? Aura-t-il une limite ? En d'autres termes, si l'administration et l'intéressé en sont d'accord, celui-ci pourrait-il partir avec 1 million d'euros ?