J'entends bien, monsieur le secrétaire d'État. Vous visez le cas où l'employeur serait le demandeur de la transaction, ce qui pourrait mettre le collaborateur en difficulté.
L'un de nos collègues du groupe UDI, Agir et indépendants assimilait, tout à l'heure, les ruptures conventionnelles à une sorte de plan de licenciement dans la fonction publique. J'ai le sentiment qu'il se trompait. En généralisant le recours à une organisation syndicale sans distinguer les cas où c'est l'agent public qui fait la demande de rupture conventionnelle de ceux où c'est l'employeur, on crée un flou qui, à mon avis, est dommageable et va à l'encontre de ce que nous recherchons.
Je n'ignore pas pour autant la nature des discussions que vous avez conduites et la manière dont vous avez su associer les organisations syndicales à l'élaboration de cette disposition. Peut-être faudrait-il en modifier la rédaction en ne mentionnant que la situation que vous visez, monsieur le secrétaire d'État. J'attends votre réponse avant de décider d'un éventuel retrait.