Je vais sortir du cadre strict de la fonction publique pour ouvrir une porte à des salariés du secteur privé. Comme chacun le sait ici, à chaque fin de mandat, à l'Assemblée nationale ou au Sénat, des centaines de collaborateurs parlementaires se retrouvent sans emploi du fait de la fin de leur contrat de travail. Peu d'éléments statistiques sur leur reconversion professionnelle sont disponibles : on imagine souvent qu'ils entament de nouvelles carrières dans des cabinets de conseil ou des entreprises privées, mais pas uniquement.
Or ces personnes, selon leurs compétences et connaissances accumulées auprès de leur parlementaire, participent largement à nos travaux et à l'intérêt général – le même qui anime les agents de la fonction publique. Nous proposons donc que leur appétence à servir la population puisse se prolonger, grâce à des passerelles, dans la fonction publique territoriale, pour l'amendement no 1099 et dans la fonction publique d'État pour l'amendement no 1101 .
L'idée est de poser les bases d'une gestion des compétences et des parcours pour les collaborateurs parlementaires, de répondre à la nécessité d'avoir davantage de passerelles pour ouvrir la possibilité à des personnes du privé d'intégrer la fonction publique, et de permettre aux collaborateurs parlementaires de retrouver un emploi dans le secteur public.