Plus nous égrenons les articles, plus nous constatons que peu d'entre eux visent à améliorer le sort et le quotidien des fonctionnaires dans leurs administrations. Des articles visent à développer le recrutement de contractuels ; d'autres permettent de partir avec une rupture conventionnelle ; d'autres prévoient l'accompagnement pour quitter un emploi.
Je vois venir vos arguments : « monsieur le député, vous qui siégez à la gauche de l'hémicycle, vous vous plaignez qu'on accompagne les gens, qu'on leur propose de prendre un congé de transition professionnelle avec une formation à la clef pour se reconvertir ? Mais vous devriez être ravi que l'on accompagne les gens ! »
Oui, mais pourquoi les accompagne-t-on ? Parce que vous supprimez leur emploi, parce que vous externalisez des services publics, parce que vous fermez les boutiques ! Nous ne voulons pas entrer dans cette logique.
D'ailleurs, qu'est-ce qu'il va falloir mettre comme « pognon », pour se séparer de fonctionnaires ! Là, ce n'est pas un problème de dépenser un « pognon de dingue » ! La dette, on s'en fiche, et l'étude d'impact, ce n'est même pas la peine de la regarder de trop près, parce que de toute façon on ne peut rien prévoir puisque les fins de contrat seront discutées de gré à gré. Bref, la trajectoire des finances publiques n'intéresse plus grand monde quand il s'agit de se séparer de fonctionnaires.
Ce plan social adapté à la fonction publique parachève l'ensemble de votre texte. Ce sera sans nous !