Si le président de groupe dispose d'une heure de temps de parole, c'est parce qu'on considère qu'il a un statut particulier, et qu'il utilise son temps de parole pour représenter son groupe.
Depuis quelque temps, on estime que la moitié de ce temps peut être cédée à une autre personne. Cela a été le cas dans le cadre de l'examen de la loi sur le logement, où cela faisait sens pour le groupe de la Gauche démocrate et républicaine de décider que M. Peu pouvait se voir attribuer la moitié de l'heure du président, étant le champion de son groupe sur la thématique du logement.
Si on institutionnalise cet usage pour une séance, on fait de l'heure du président un temps banalisé, et ce n'est plus vraiment l'heure du président !
La première avancée du texte réside dans le fait d'institutionnaliser la possibilité de céder la moitié de ce temps pour toute la durée de la lecture d'un texte, mais je pense qu'il faut en rester là, c'est pourquoi je suis plutôt défavorable à l'amendement CL221, qui me semble banaliser le temps du président, qui n'est pas un temps comme les autres, mais lié à son statut.